PARTI SOCIALISTE- DELANOE EN RAJOUTE DANS LA CONFUSION
Décidément le Parti Socialiste est le cauchemar des analystes politiques de tout poil.
Y compris ceux de Bon Appétit Messieurs.
Quand on croit avoir compris le fonctionnement pour le moins tortueux des cerveaux pervers de ses dirigeants, quand on croit pouvoir en tirer malgré tout quelques conclusions politiques, la stupidité et le machiavélisme sans limite de ses personnages prend tout le monde a contre-pied.
Bertrand Delanoë a ce Lundi finalement décidé de soutenir Martine Aubry après avoir décide la veille …de ne pas le faire.
Le Tout Sauf Ségolène qu’il n’avait pas voulu , courageusement a nos yeux, cautionner publiquement face aux militants et aux cameras de télé, il a décide finalement de s’y ranger.
Sans doute sous la pression de ses « amis éléphants » qui la haïssent, espérant sans doute aussi que c’est plus discret qu’un ralliement suspect a 4 heures du mat…
Lamentable.
Cette soudaine « alliance », sur le papier c’est la fin de Ségolène.
Aubry et Delanoë ont fait 50 % a eux deux la semaine dernière. Bien plus que les 29 de la madone du Poitou. Normalement les carottes sont cuites pour Royal.
Normalement.
Car finalement on va savoir.
On va savoir ce que les militants ont dans le ventre et surtout dans la tête.
Car du coup le problème est très simple et le choix est très clair.
En fait le choix est double.
Veulent-ils un PS très ancré a gauche, dirigé par Benoît Hamon et surtout Henri Emmanuelli et des transfuges a peine guéri du Troskysme ?
Et des lors récuser par avance toute forme d’alliance avec le centre de Bayrou ?
Ce qui pour beaucoup revient à dire un Parti incapable de réunir une majorité de suffrage chez les Français.
Première question.
La deuxième, c’est veulent ils un PS encore dirigépar Martine Aubry, avec dans son sillage Jospin, Hollande, Fabius,Rocard , Jack Lang, Jean Glavany et consorts ?
Des hommes comme on peut le constater nouveaux, modernes et novateurs, qui ont gangrené le Parti depuis 20 ans dans les querelles de personne et les ego surdimensionnés.
Ou bien veulent ils tourner la page de tout cela, faire le choix d’une opposition constructive et surtout moderne ?
Avec certes une Ségolène dont les limites et les insuffisances sont criantes, et le langage toujours aussi surprenant, mais une Ségolène qui qu’on le veuille ou non a avec son équipe un coté rafraîchissant et moderne.
Alors on va savoir.
Jeudi ou plutôt Vendredi car il y aura un second tour