QUELQUES CHIFFRES QUI FONT PEUR....ET QUI FONT REFLECHIR
Pour ceux qui douteraient encore de l’état de délabrement économique dans lequel est tombé la France, et pour ceux qui pour mieux défendre leur petit privilège accusent de défaitisme ce qui n’est en fait que réalisme, ou pour ceux enfin qui douteraient de "l'immensite de la tache" rappelles par Sarkozy, voilà des chiffres qui devraient les faire réfléchir.
Il y a en France 7 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Ce que vous savez peut-être moins c’est que les fameux « 20 millions de pauvres américains » ( sur 360.) dont les socialistes ont aime nous abattre les oreilles pendant des années vivent avec moins de 1200 $ par mois.
Ne faites pas la conversion car cela n’a pas de sens en terme ratio salaire/pouvoir d’achat.
Il est hélas peu probable que ces gens las puissent profiter d’un euro fort pour leurs vacances en Floride ….!
Cela veut dire aussi que tous ceux qui gagnent entre 813 et le SMIC ( 1300 euros par mois…)ne sont pas considérés comme pauvres.
Au passage on peut s’étonner que le seuil de pauvreté en France soit moindre qu’aux Etats-Unis.
D’autant plus surprenant que le niveau des prix est sensiblement plus élevé en France, alors que les salaires sont très voisins.
Dans le même registre une étude de la Communauté Européenne vient de révéler que 17 % des salariés français sont au SMIC.
Cela nous place au « premier » rang du classement a égalité ………avec la Bulgarie…
Pire en 1991 il n’y avait en France que 8.6 % des salaries au salaire minimum.
Enfin a l’heure ou le pouvoir d’achat redevient a la mode, une étude publie par Georges Lane, professeur a l’Université Paris-Dauphine devrait la encore mettre une claque a certaines assertions complaisamment véhiculées depuis 20 ans.
Non seulement les soins ne sont pas gratuits en France mais ils coutent même horriblement cher.
Georges Lane a calcule qu’un salarié au SMIC (1340 euros donc) versent en compagnie de son employeur 609 euros par mois a la Sécurité Sociale.
Sécurité Sociale voulant dire comme chacun sait à la fois retraite, assurance maladie et Allocations Familiales.
Peut-être serait-il temps de faire un distinguo clair au niveau des cotisations (employés comme employeurs) afin que chacun comprenne bien ce que coutent les choses.
Car sur le long terme le vrai pouvoir d’achat, ou plutôt son augmentation passera par la baisse des taxes sociales pesant sur le travail.