OTAN-AFGHANISTAN...LA FRANCE ENFIN DE RETOUR

Publié le par Patrick Gouverneur

Pour tout vous dire, je suis absolument sidéré du débat quasi inexistant , en tout cas sur le fond, qui a eu lieu en France a l'occasion de l'émergence de deux dossiers aux enjeux pourtant majeurs, celui du retour de la France auein de l'Otan, et de son quasi corollaire l'augmentation des troupes françaises en Afghanistan. s

Pourtant après a peine un an de présidence Nicolas Sarkozy a pourtant tout simplement fait effectuer un virage à 180 degrés a la politique étrangère de la France depuis 40 ans en repositionnant totalement le pays sur l'échiquier international, et surtout dans ses alliances.
Rien que cela. Et personne ne semble réellement s'en rendre compte plus que cela.

Certes il y a eu le débat à l'Assemblée Nationale.


Débat consternant dans son contenu d'ailleurs, tant le discours convenu de l'opposition est affligeant.
Dégoulinant d'anti américanisme et de pacifisme angélique, nous avons eu droit à tous les poncifs de la gauche
Alignement sur l'Amérique, abandon de l'indépendance, la tarte a la crème habituelle.
François Fillon a déclaré « la gauche n'a pas de plan sérieux ».
Il a tort, elle en a un.
Le même que depuis 40 ans.
Hypocritement cache derrière les mots.
Parler, parler, si possible toujours contre les américains, donner des leçons de morale et de grands sentiments et surtout .... ne rien faire.
C'est la fameuse « arrogance » et « prétention » française qui agace tant le reste de la planète.
Voilà si l'on peut dire « leur plan »
Grace soit donc rendue a Nicolas Sarkozy d'avoir mis fin a une fantastique erreur stratégique validée au long des années par la langue de bois et la pensée unique.
Car il ne s'agit pas d'autre chose
Singulièrement depuis une vingtaine d'années.
Alors grâce soit rendue aussi a Sarkozy par cette décision, de nous permettre enfin d'aborder un sujet sur lequel nos concitoyens sont anesthésiés, si ce n'est intoxiques depuis bien trop longtemps, et ont peut être l'occasion pour beaucoup d'entre eux d'ouvrir enfin les yeux sur quelques réalités mondiales et planétaires. bien pensante que l'on entend depuis des années.

La pensée unique sur le sujet repose essentiellement sur un concept : l'anti américanisme.
Concept « consensuel » qui a fait que tout débat et toute réflexion sur le sujet est quasiment tabou depuis des lustres.

Comme nous l'indiquions dans notre bouquin en 1999, il y a deux antis américanisme historiques en France
Celui d'inspiration marxiste ou soviétique, qui est celui que l'on pourrait qualifier de plus « évident » car il est politique et idéologique.
Et celui plus surprenant pour la jeune génération sans doute, qui est celui d'inspiration gaulliste.
Base sur le nationalisme, et pour partie aussi sur des frustrations personnelles de de Gaulle a Londres en 43, les deux se sont rejoints dans une espèce d'alliance objective à la base d'intérêts politiques communs.
Jean François Revel dans la « L'obsession anti-americaine » l'a beaucoup mieux développé et bien mieux explique que nous depuis.
Mais cette espèce d'alliance contre nature a paralyse le débat et la réflexion, ce qui est d'ailleurs la définition même de la pensée unique.

Il n'était donc pas évident pour Nicolas Sarkozy de remettre la France dans le bon sens de la marche, ou plutôt dans le bon sens de l'histoire.
Car ne nous y trompons pas l'affaire est d'importance.
C'est toute la stratégie militaire et géopolitique de la France qui prend une direction différente. Ni plus ni moins.
Et l'affaire est tellement d'importance qu'elle aura pris 42 ans. C'est vous dire.
depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.

Un bref rappel historique s'impose donc.
C'est en effet en 1966 que Charles de Gaulle a pris la décision de quitter l'Otan à laquelle la France avait naturellement adhéré à sa création en 1949.
L'idée originelle de l'Otan est des plus simples.
Les américains qui il est parfois bon de rappeler, tellement cela semble parfois passe au stade de l'anecdote......, étaient ceux qui avaient payer le plus « cher » (dans tous les sens du terme...) pour obtenir la victoire a la fin de la deuxième guerre mondiale souhaitaient matérialiser une alliance militaire « du camp du bien contre le camp dumal » après ce conflit qui avait ensanglante l'Europe.
Le camp du mal était clairement à l'époque le bloc soviétique communisme.
Le concept Atlantique Nord inclus dans le sigle de l'alliance est parfaitement explicite ; il s'agissait de regrouper tous les pays de l'Europe de l'Ouest dans une organisation militaire commune où chacun est solidaire de l'autre, où les décisions militaires sont communes dans laquelle les différents pays seraient donc unis et allies.
Structure dans laquelle en outre, les dépenses seraient partagées.
Sur ce dernier point non négligeable, les Etats-Unis sont évidemment les leaders du financement, et les autres membres contribuent au financement selon leurs moyens (parfois selon des accords plus ou moins spécifiques).
Double conséquence capitale pour la suite de la réflexion, les pays dont la force militaire avait été détruite pendant la guerre ont fait le choix de ne pas la reconstruire en s'appuyant sur la puissance militaire américaine d'où la fameuse expression du « parapluie américain ».
Seule la Grande Bretagne dont l'armée était « relativement intacte » a la fin de la guerre poursuivait son effort militaire personnel.
Les autres consacraient l'essentiel de leurs moyens et de leurs ressources financières à la reconstruction de leur pays et de leur économie et non pas de leur puissance militaire.
D'une pierre deux coups pour les Américains, ils avaient regroupé au sein de l'Alliance tous les pays d'Europe unis et alliés entre eux, et de surcroit contre la menace soviétique.
En quelque sorte c'était l'Europe avant l'heure, en commençant par l'Europe de la Défense qui était née en attendant l'autre, la vraie, dont on ne savait pas encore a l'époque qu'elle verrait le jour 10 ans après.

Il a fallu attendre 1966 et la décision de Gaulle pour que cette belle « harmonie » soit rompue.
Ce bref rappel historique pour nos lecteurs les plus jeunes (et ceux éventuellement qui avaient besoin de se rafraichir la mémoire....) qui se déclaraient eux-mêmes un peu « perdus dans le dossier » dans certains commentaires qui nous sont parvenus..
Nous pouvons les comprendre puisque le dossier justement a été largement enterre ou presque depuis longtemps..

Cela dit la motivation et la justification de de Gaulle était très simple.
La France avait décidé (en fait il avait décidé) de devenir une puissance nucléaire, indépendante, chose impossible dans le cadre de l'Otan et pour « avoir » la bombe il estimait et il avait raison d'ailleurs, n'avoir d'autre choix que de quitter l'organisation.
La gauche de l'époque inféodée a l'Union Soviétique, avec un Parti Communiste archi dominant n'était guère favorable a la bombe ( et pour cause...), mais comme toute « rupture » avec l'Amérique était bonne à prendre, finalement l'opposition ne se manifesta guère.
Surtout pas pour évoquer a l'époque les enjeux budgétaires sur le long terme.

Pour ce qui nous concerne, cette période correspond à notre « éveil politique ».
J'ai donc des souvenirs très précis de cette décision peu appréciée dans ma propre famille, qui comme beaucoup a l'époque avait une très forte reconnaissance pour l'Amérique.
Mais la classe politique dans son ensemble n'avait manifestement déjà plus ces états d'âme, et l'affaire fut entendue.

C'est clairement le début de « l'oubli de la Normandie » et de « la reconnaissance aux américains » dans le comportement français. On tournait une page.
Spécificité pour tout dire ā nos yeux un peu honteuse de la France ...et qui aura donc duré jusqu'à Nicolas Sarkozy.

Des le début de son mandat il a prononce un magnifique et émouvant discours devant le Congres américain (nous en avions parlé) au cours duquel il a en quelque sorte présenté ses regrets pour cette « longue indifférence
Pourquoi a-t-on du attendre si longtemps ?
Jusqu'au delà des années 90 le gaullisme était totalement intouchable.
Toute décision du Général était gravée dans le marbre et la droite politique s'interdisait par principe de remettre en cause si peu que ce soit le dogme.
C'est ainsi que de Pompidou a Chirac en passant par Giscard et Mitterrand la politique étrangère de la France n'était jamais remise en cause ou presque.
» et amorcé le rapprochement d'aujourd'hui.

Pourtant trois événements majeurs sont venus petit à petit fissurer les certitudes et le consensus général.
1 - La chute du bloc soviétique
Depuis la chute du mur et plus généralement depuis l'effondrement du bloc et du modèle soviétique, il est clair que la menace des années 60 n'est plus la même.
Cet événement majeur du 20eme siècle remettait quelque part en cause le positionnement meme de l'Otan.
C'est évident encore plus aujourd'hui quand on voit la position de la Russie qui veut y « être associée » pour en fait « ne pas se sentir visée »


2 - A partir des années 90 il est devenu de plus en plus évident que l'Europe de la défense n'existera jamais.
Si l'Europe politique, puis économique et monétaire a progressivement vu le jour pour devenir une réalité, l'Europe de la Défense reste un mythe absolu.
Pour une raison fort simple, personne ne le souhaite.
Pourquoi diable consentir des efforts financiers considérables pour constituer une puissance militaire qui sera de toute manière beaucoup moins performante que celle que l'Amérique nous offre ....pour infiniment moins cher ?
Bonne question me direz-vous.
En effet.
C'est la question que posent tout simplement l'ensemble des pays européens, et à laquelle ils ont déjà répondu depuis longtemps, inutile de vous dire.
De sorte que les Présidents Mitterrand et Chirac, qui l'ont parfois rêvée, ont du rapidement oublier leur fantasme de l'Europe de la Défense.
Et du coup, ils ont du faire face a une redoutable réalité, celle des chiffres.
10 % du budget, 40 milliards d'euros par an pour un pays qui ne peut boucler ses fins de mois c'est sur que c'est exorbitant.
Surtout quand les autres eux ne dépensent quasiment rien.
Avoir une exploitation « plombée » de 40 milliards chaque année, c'est sûr ca n'aide pas.
Surtout pour finalement un résultat...mitigé.
La bombe certes on l'a, mais la force traditionnelle désormais utile au quotidien ? ...pas terrible.
Jacques Chirac plus que les autres s'étaient pose les bonnes questions. En particulier sur le budget de la Défense.
Mais il avait deux handicaps insurmontables.

D'abord il se revendiquait lui même « gaulliste », il avait donc des difficultés à toucher au dogme....
Et surtout ses légitimes préoccupations budgétaires étaient vite oubliées face à sa détestation maladive des américains et surtout son obsessionnelle « volonté d'exister au plan international » dont le summum fut naturellement l'affaire irakienne inspirée et téléguidée par Villepin.
Jean Amadou dont la plume feroce,est une des plus belles qu'il soit aujourd'hui, a eu cette phrase magnifique
« Deux hommes ont eu une influence néfaste pour la France. Voltaire nous a dit que nous étions le peuple le plus intelligent de la planète. De Gaulle nous a affirmé que nous étions encore une grande puissance. Et nous les avons crus ».
Phrase géniale qui résume toute la politique française contemporaine, et en particulier celle de Chirac qui a fait quelques pas vers l'Otan mais a chaque fois autant en arrière qu'en avant.
Mais a l'heure ou désormais la réalité des chiffres, des déficits et de l'endettement devient enfin une contrainte prise au sérieux, le Président Sarkozy ne pouvait pas au delà des aspects stratégiques et politiques, ne pas se poser la question du ratio somme investie par rapport aux résultats obtenus.
Sur ce sujet, nous ne pouvons que noter avec amusement que cet aspect des choses est totalement absent des préoccupations de l'opposition.....
En revanche il n'est pour nous pas innocent, que quasiment simultanément où Sarkozy annonce ce revirement stratégique majeur, il annonce comme par hasard également une reforme profonde de l'organisation et du fonctionnement budgétaire des armées.

Comme quoi tout se tient, et il est assez extraordinaire que cela semble échapper a tout le monde.
Nul doute que dans l'esprit de Sarkozy une bonne partie des 10 milliards par an d'économies qu'il cherche, se trouve dans les 40 milliards de la défense.
On ne lui donnera certainement pas tort la dessus.

3 - Bien évidemment le troisième et dernier facteur et le plus récent, c'est l'apparition du nouvel ennemi.
Le camp du mal n'est plus le même.
Ce n'est plus le bloc soviétique des années 60 mais n'en déplaise aux aveuglés du pacifisme ....le camp islamiste.
Le terrain d'action non plus les missiles que l'on s'enverrait le cas échéant au dessus de l'Allemagne mais l'Afghanistan, l'Irak (et hélas d'autres dans le futur sans doute....) La meilleure stratégie, c'est désormais de « cantonner » l'ennemi dans ses « grottes » pour mieux se protéger a domicile.
C'est d'empêcher l'existence ou le retour de régimes religieux complices permettant à ces soldats sans uniformes de bénéficier de soutien logistique et de relais politique.
L'Amérique a du mal politiquement, financièrement comme militairement a le faire seule, elle a besoin des autres , qui de leur cote sans l'Amérique ........sont incapables de ne rien faire.
L'alliance devient des lors naturelle.

Nicolas Sarkozy avec beaucoup de lucidité et un certain courage dans le contexte français, a manifestement pris en compte tous ces facteurs.
Il a enfin sans doute constaté comme nous que depuis 10 ans toute l'Europe sans exception est rentrée dans l'Otan.
Y compris la nouvelle Europe, l'Europe élargie.


Et même au delà.
Aujourd'hui, 26 pays dont la Latvia, la Turquie, la Roumanie, la Croatie et tous les autres font partie de l'Otan.
L'observation d'une carte est spectaculaire, juste une petite tache hexagonale d'une couleur différente a droite de l'Océan Atlantique et a gauche de la Suisse.........
Même l'Ukraine et la Géorgie ont pose leur candidature, refusée pour l'instant pour ne pas déplaire à la Russie, qui justement a défaut d'en être un membre a part entière, souhaite y être « associée ».
En attendant mieux.
Toute la négociation actuelle, Bush - Poutine consiste à faire « ensemble » le bouclier anti missile.
Autrement dit 60 ans après, la Russie contre qui était dirigé l'Otan, pourrait très prochainement en faire partie...
Incroyable retournement de l'histoire.

Comment dans ces conditions la France aurait-elle pu continuer à rester en marge « juste pour exister » selon le vieil adage gaulliste et chiraquien ?
Et accessoirement à en payer le prix en engloutissant 40 milliards d'euros par an.
Comment la France aurait-elle pu rester isolée au prétexte de rester indépendante ?
Pour le seul plaisir d'être en désaccord avec les américains ?
C'est pourtant chose incroyable ce que réclament l'ensemble de l'opposition socialiste (sauf Kouchner et Védrine) mais aussi Bayrou qui ne sait plus quoi inventer pour être opposant..... mais qui ne vote pas quand il faut se decider...ou encore bien évidemment le sinistre de Villepin grand prêtre de l'anti américanisme « pour exister ».
Tous vomissant l'alignement sur les américains.

Et c'est la ou il est dommage que le débat soit quelque peu esquive.
Il est dommage en effet que les français pour être informes des enjeux , n'aient le droit qu'a quelque tribune ici et la, de la part d'intellectuels auto désignés.
Dans la série intellectuels auto désignés qui n'aident pas a la conscience des français, vous en avez un qui est pas mal....c'est Emmanuel Todd.
Lisez bien ses propos.
« La France de Villepin, a l'époque, nous rayonnions » (Sic !)
« La France n'existe à l'échelle mondiale...que lorsqu'elle représente un acteur autonome ».
Pour s'efforcer d'être un tout petit plus intelligent que les adeptes de « l'alignement systématique" sur George Bush, Emmanuel Todd avance une autre théorie en précisant qu'une telle position de la France « n'est pas finalement de l'atlantisme, en fait c'est de l'occidentalisme »
et il ajoute, et la tenez-vous bien.....
« Les occidentalistes se pensent en situation de légitime défense, c'est une doctrine d'extrême droite en émergence » (Re Sic !)
 

Voilà, on atteint le pompon. Franchement, tout y est.
Vous avez la panoplie complète des âneries sur le sujet.
Alignement, exister non pas par les actes mais par la parole, et occident égal extrême droite.

Et ce type a tous les micros et toutes les colonnes ouvertes pour les débiter.

Un sondage révélateur établi par l'IFOP pour Ouest France vient de donner une bonne photo de l'opinion après 40 ans de « dogme intouchable » et après ce genre de propos.

55 % des français se déclarent « opposés (22 % tout à fait et 33 % plutôt) à l'intervention française en Afghanistan ».
Et dans le même sondage, tenez vous bien,
51 % des sondés pensent que « l'intervention est légitime »
Et 66 % « qu'elle est nécessaire pour lutter contre le terrorisme international ».
Vous avez bien lu.
Une majorité large pense que c'est necessaire et légitime et pour autant 55 % pensent « qu'il ne faut pas que la France y aille »
Car 84 % pensent que la « situation est très difficile » la bas.

Voilà a quoi même la désinformation et la pensée unique du pacifisme imbécile.
C'est normal, il faut le faire...mais sans nous, car apparemment c'est risque !


Alors oui merci a Sarkozy d'avoir eu le courage de revenir au bon sens, et d'avoir eu le courage que la France ne perpétue pas son « arrogance » et sa « prétention » basée sur rien, mais en même temps sa lâcheté des « qu'il faut y aller... ».

Sarkozy a dit « Plus la France prend sa part dans l'Otan plus l'Otan s'européanise »

Qui peut le nier ?
« Il est plus facile d'obtenir des choses des américains quand on est amis avec eux » a t il ajoute, en concluant
« plus on est amis avec les américains plus on existe ».

Et bien ca n'a pas tarde à lui donner raison.
Pour le remercier de son soutien en Afghanistan et de son retour dans l'OTAN, George Bush a donne son accord pour que le sommet fêtant le 60eme anniversaire de la création de l'Otan en Avril 2009 soit organise à Kiehl et... a Strasbourg.
Pas de doute la France est de retour dans le monde.
Le vrai.
Et elle va peut être même « exister » figurez vous.

Publié dans Politique

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L
Je suis bien triste d'apprendre qu'il n y aura pas d'Europe de la Défense, hors parapluie américain, mais ce que vous dites me semble assez réaliste... Et, effectivement, rien ne justifie que la France (parce qu'elle serait une grande puissance, avec des gens intelligents : bien joué les citations de Voltaire et de Gaulle) fasse une politique de défense autonome quand les autres grands pays d'Europe mutualisent à tout va dans l'Europe... Pour autant, même si je suis bien d'accord qu'on partage plus de valeurs avec les USA qu'avec l'Iran et qu'il faut arrêter un peu avec le relativisme culturel à tout crin, je crois qu'il faut être prudent dans une approche du monde par blocs : occidental contre musulman, etc...... Et, au-delà de l'OTAN, je crois que c'est vraiment l'ONU qui devrait retrouver un second souffle...Il faut restaurer sa puissance, sa capacité à faire la guerre pour lutter contre des déséquilibres injustes et construire la paix de demain...
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A
on comprend pourquoi vouv vivez aux USA....il n'en demeure pas moins vrai que vous avez helas raisonet le surprenant sondage que vous evoquex le confirme
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B
excellent...et trop rarece sondage est le resume a lui tout seulnavrant.. mais Sarko a inverse la tendance alors
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G
remarquable papier dont le style n'a d'egal que la pertinence de vos analysesc'est ce genre de propos qu'on a pas vu dans la presse depuis longtemps.je ne connaissais pas ce sondage  dans Ouest France , c'est siderant
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