VIVEMENT DIMANCHE SUR FRANCE 2
Les exigences de Madame Royal (décodage) 
Avec Royal comme invitée principale, je n'ai pu faire autrement que de regarder épisodiquement cette émission que pourtant je ne regarde jamais. Une grosse surprise nous y attendait ….
Quel est le problème ?
Il n'est pas que l'ex candidate à la Présidentielle 2007 ait passé une grande partie de son temps à se justifier, en revenant sans cesse toujours et encore sur les raisons de son échec. Jamais elle, toujours les autres.
Le problème n'est pas non plus que les précautions oratoires de Michel Drucker ou, par exemple, le témoignage flatteur d'une Christiane Taubira ait été des onguents inefficaces sur les plaies d'une Royal qui ne cicatrisera jamais.
Il n'est encore pas qu'elle accuse la presse de l'avoir harcelée et détruite, alors qu'elle veut oublier que cette presse lui était majoritairement favorable au départ et que Sarkozy a eu lui aussi son lot d'attaques.
Le problème n'est toujours et enfin pas que Drucker l'appelle Ségolène sur le ton suave d'une initimité bienveillante...etc, etc.
Non, LE problème révélé par cette émission est ailleurs !
Cantelou, non grata
Cet humoriste inventeur de la "Revue de presque" ("c'est presque de l'info") sur Europe 1 à 8h50 tous les matins, intervient habituellement sur le plateau de Vivement Dimanche dans la dernière demi-heure. Il est souvent drôle et toujours féroce.
Surprise ! C'est Liane Foly qui débarque à sa place dans le registre de l'imitation, où effectivement elle excelle. Mais sont atout principal n'était pas celui-là : il est surtout que Royal n'avait pas à s'en méfier.
Je m'interrogeais donc sur l'absence de Canteloup, lorsque Drucker posa une question à Royal - plutôt une perche parfaitement prévue - sur l'influence politique des chansonniers imitateurs.
Bizarrement elle cita tout de suite le nom de Canteloup, estimant qu'il lui avait portée grand tort durant la campagne (Bécassine). Elle oubliait que Nicolas Sarkozy n'avait pas été épargné lui non plus par l'artiste.
J'aurais apprécié que Drucker ou Sérillon le lui fassent remarquer, mais manifestement le sujet était trop sensible pour Madame. Canteloup n'étant pas le seul humoriste mordant, pourquoi a-t-elle immédiatement pensé à lui ?
Le décodage est aisé
Madame Royal a exigé que Canteloup n'intervienne pas. Ne doutons pas une seule seconde qu'elle en a fait une condition non négociable de sa présence. J'aurais pu comprendre un tel dickat sur le refus de la présence de tel ou tel politique. Je ne l'admets pas sur le choix d'un humoriste qui balance autant sur la gauche que sur la droite.
A vous de juger !
Avec Royal comme invitée principale, je n'ai pu faire autrement que de regarder épisodiquement cette émission que pourtant je ne regarde jamais. Une grosse surprise nous y attendait ….Quel est le problème ?
Il n'est pas que l'ex candidate à la Présidentielle 2007 ait passé une grande partie de son temps à se justifier, en revenant sans cesse toujours et encore sur les raisons de son échec. Jamais elle, toujours les autres.Le problème n'est pas non plus que les précautions oratoires de Michel Drucker ou, par exemple, le témoignage flatteur d'une Christiane Taubira ait été des onguents inefficaces sur les plaies d'une Royal qui ne cicatrisera jamais.
Il n'est encore pas qu'elle accuse la presse de l'avoir harcelée et détruite, alors qu'elle veut oublier que cette presse lui était majoritairement favorable au départ et que Sarkozy a eu lui aussi son lot d'attaques.
Le problème n'est toujours et enfin pas que Drucker l'appelle Ségolène sur le ton suave d'une initimité bienveillante...etc, etc.
Non, LE problème révélé par cette émission est ailleurs !
Cantelou, non grata
Cet humoriste inventeur de la "Revue de presque" ("c'est presque de l'info") sur Europe 1 à 8h50 tous les matins, intervient habituellement sur le plateau de Vivement Dimanche dans la dernière demi-heure. Il est souvent drôle et toujours féroce.Surprise ! C'est Liane Foly qui débarque à sa place dans le registre de l'imitation, où effectivement elle excelle. Mais sont atout principal n'était pas celui-là : il est surtout que Royal n'avait pas à s'en méfier.
Je m'interrogeais donc sur l'absence de Canteloup, lorsque Drucker posa une question à Royal - plutôt une perche parfaitement prévue - sur l'influence politique des chansonniers imitateurs.
Bizarrement elle cita tout de suite le nom de Canteloup, estimant qu'il lui avait portée grand tort durant la campagne (Bécassine). Elle oubliait que Nicolas Sarkozy n'avait pas été épargné lui non plus par l'artiste.
J'aurais apprécié que Drucker ou Sérillon le lui fassent remarquer, mais manifestement le sujet était trop sensible pour Madame. Canteloup n'étant pas le seul humoriste mordant, pourquoi a-t-elle immédiatement pensé à lui ?Le décodage est aisé
Madame Royal a exigé que Canteloup n'intervienne pas. Ne doutons pas une seule seconde qu'elle en a fait une condition non négociable de sa présence. J'aurais pu comprendre un tel dickat sur le refus de la présence de tel ou tel politique. Je ne l'admets pas sur le choix d'un humoriste qui balance autant sur la gauche que sur la droite.
A vous de juger !