UN PEU D'AIR FRAIS
Après la nausée qui a du mal a passer avec le départ de Kadhafi, et apres des années de frustration face a la lâcheté des dirigeants arabes et a l’hypocrisie des responsables européens en particulier français, face a l'islamisme il y a de temps en temps des bouffées d’air pur.
Dans son édition de Vendredi dernier le parisien fait un article sur l’attentat qui a ensanglanté Alger il y a 2 semaines ,et fait état de commentaires d’un « homme de la rue ».
« Mohammed, commerçant prospère » indique le journal.
Cet homme dans sa colère et face a l’horreur, a des propos rafraichissants.
« Si je tenais l'un de ceux qui a fait ça, je le tuerais de mes propres mains. Je deviendrais aussi féroce qu'Hitler, et sans la moindre pitié. Les victimes n'avaient fait de mal à personne, jamais insulté l'islam. Leurs assassins sont des monstres... »
Mohammed a lu dans la presse que Larbi Charef, le plus jeune des kamikazes, condamné et emprisonné pour soutien au terrorisme, avait été libéré en 2006, bénéficiant des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation.
Le gracié aurait immédiatement rejoint le maquis du GSPC (le groupe salafiste pour la prédication et le combat, devenu Al-Qaïda au Maghreb islamiste en ralliant la nébuleuse de Ben Laden) .
« On a laissé sortir ces criminels, malgré les centaines de milliers de victimes. Ils fracassaient les crânes des enfants ! Et maintenant, comme il y a dix ans, ils recommencent à tuer ! »
Mohammed si tel est son nom ne decolere pas
« Ceux qui nous gouvernent sont des vieux qui vivent sur leurs tas de devises venues du pétrole. Ils ont abandonné une jeunesse qui se tourne vers un islam dévoyé. Par désespoir ou par haine. Le monde entier nous prend pour des tueurs altérés de sang. Je suis musulman, je fais mes prières. Ma religion est tolérante. Elle interdit de faire le mal et de tuer. »
Voilà tres exactement ce qu’on aimerait entendre tout le temps dans la bouche des musulmans moderes, surtout des dirigeants arabes.
« Et le président Bouteflika, qui a fait relâcher dans la nature des milliers de hors-la-loi, où est-il ? On ne l'a pas entendu, pas vu au chevet des blessés. Il n'est pas allé voir les familles. Des kamikazes massacrent des Algériens, des gens qui travaillaient pour l'ONU et qui nous aidaient. Et le chef de l'Etat se tait ! »